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Avoir quelques notions

Glossaire pour comprendre les termes employés

Bien-être au travail

Selon l’OMS, le bien-être au travail est un « état d’esprit caractérisé par une harmonie satisfaisante entre d’un côté les aptitudes, les besoins et les aspirations du travailleur et de l’autre les contraintes et les possibilités du milieu de travail. »

Parler de bien-être au travail renvoie donc à un état subjectif d’épanouissement et de satisfaction ressenti par le salarié quant à son environnement de travail. Bien que propre à chaque individu, la notion de bien-être au travail conduit les entreprises à mettre en place des politiques de santé et de qualité de vie au travail afin d’améliorer les perceptions individuelles et collectives des salariés mais aussi les performances de l’entreprise.

 

Références :

Kalimo, Raija, El Batawi, Mostafa A & Cooper, Cary Lynn. (‎1987)‎. Psychosocial factors at work and their relation to health / edited by Raija Kalimo, Mostafa A. El-Batawi, Cary L. Cooper. World Health Organization. https://apps.who.int/iris/handle/10665/40996

Grosjean Vincent, « Bien-être au travail », dans : Gérard Valléry éd., Psychologie du Travail et des Organisations : 110 notions clés. Paris, Dunod, « Univers Psy », 2019, p. 70-72. DOI : 10.3917/dunod.valle.2019.01.0070. URL : https://www-cairn-info.gorgone.univ-toulouse.fr/---page-70.htm

Détachement psychologique du travail

Le détachement psychologique du travail peut se définir comme la capacité, pour un individu, de ne plus penser à son travail en dehors des heures de travail. Ce désengagement est à la fois physique, mental et émotionnel. 

 

Sonnentag, S. (2012). Psychological Detachment From Work During Leisure Time. Current Directions in Psychological Science, 21(2), 114–118. https://doi.org/10.1177/0963721411434979

Justice Distributive

Justice Interactionnelle

Justice Procédurale

Justice organisationnelle

On parle de justice organisationnelle ou de justice au travail pour qualifier les perceptions de justice ressenties par un salarié à l’égard du traitement qu’il reçoit dans l’entreprise ou l’organisation qui l’emploie. 

Risques psychosociaux

Les risques psychosociaux peuvent être définis comme des situations présentant un risque pour la santé physique et/ou mentale des salariés dans leur environnement de travail. 

Troubles musculosquelettiques (TMS)

Les troubles musculosquelettiques (TMS) désignent les problèmes de l’appareil locomoteur se traduisant par des gênes, des raideurs, des douleurs dont les séquelles peuvent être lourdes et irréversibles pour les personnes qui en souffrent.  Le cou, les épaules et les poignets sont les parties du corps les plus régulièrement touchées par des TMS. Parmi les affections de type TMS les plus répandues, on peut notamment citer comme exemples le syndrome de la coiffe des rotateurs à l'épaule, le syndrome du canal carpien au poignet, les lombalgies, les cervicalgies ou encore l'épicondylite latérale au coude.

Selon les données de l'Assurance Maladie, les TMS étaient à l'origine de 88% des maladies professionnelles déclarées en 2019 et sont susceptibles d'entrainer de lourdes conséquences autant sur la santé et la vie professionnelle des salariés que sur les performances de l'entreprise. 

En France, l'Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents de travail et des maladies professionnelles (INRS) est l'organisme principal engagé sur les questions de prévention en santé et de sécurité au travail. 

Références :   

Rapport annuel 2019 de l'Assurance Maladie - Risques professionnels. https://assurance-maladie.ameli.fr/sites/default/files/rapport_annuel_2019_de_lassurance_maladie_-_risques_professionnels_decembre_2020.pdf

Troubles musculosquelettiques (TMS). INRS, Institut National de Recherche et Sécurité. (n.d.). https://www.inrs.fr/risques/tms-troubles-musculosquelettiques/ce-qu-il-faut-retenir.html

Étude Longitudinale

Une étude longitudinale est un type d’étude particulier qui permet de répéter dans le temps un protocole d’observation. Elle se caractérise ainsi par trois éléments : un recueil de données à au moins deux périodes distinctes, des sujets identiques ou comparables d’une période à l’autre, et une analyse de données comparative entre les différents temps de mesure.

Références :

Safi, M. (2011). Chapitre 10. L'analyse longitudinale données et méthodes. Dans : Alain Chenu éd., La France dans les comparaisons internationales : guide d'accès aux grandes enquêtes statistiques en sciences sociales (pp. 161-172). Paris : Presses de Sciences Po. https://doi-org.gorgone.univ-toulouse.fr/10.3917/scpo.chenu.2011.01.0161"

Musca, Geneviève. « Une stratégie de recherche processuelle : l'étude longitudinale de cas enchâssés », M@n@gement, vol. 9, no. 3, 2006, pp. 153-176.

Étude de cohorte

Les études de cohorte sont des études statistiques consistant à observer au fil du temps la survenue d'évènements au sein d'un groupe de sujets défini (qui composent la cohorte). Elles permettent de comparer l’incidence d’un évènement (par exemple la survenue d’une pathologie) chez un ou plusieurs groupes d’individus définis en fonction de critères tels que l’âge, la profession, les conditions de vie ou encore l’exposition à certains facteurs.

Références :

Georges Salines, Catherine De Launay. Les cohortes : intérêt, rôle et position de l’InVS. Saint-Maurice (Fra) : Institut de veille sanitaire, janvier 2010, 20 p. Disponible sur : www.invs.sante.fr